Réunis le vendredi 14 mars dernier, les Ministres des Affaires étrangères du Groupe des Sept (G7), qui est composé du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni, des États-Unis d’Amérique et le Haut Représentant de l’Union Européenne (UE), ont une fois de plus condamné l’offensive du M23, soutenu par le Rwanda, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, ainsi que les violences, les déplacements et les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire qui en ont résulté depuis la résurgence des hostilités.
Dans une déclaration publiée à l’issue de cette rencontre par le département d’État américain, le G7 a appelé le M23 ainsi que les forces armées rwandaises à se retirer des zones occupées. « Cette offensive constitue un mépris flagrant de l’intégrité territoriale de la R.D.Congo. Ils ont réitéré leur appel au retrait du M23 et des forces de défense rwandaises de toutes les zones contrôlées », lit-on dans la déclaration.
Dans la foulée, les ministres du G7 exhortent toutes les parties à soutenir la médiation menée par la Communauté de l’Afrique de l’Est et la Communauté de Développement de l’Afrique Australe, à promouvoir la responsabilisation pour les violations des droits humains commises par tous les acteurs armés, y compris le M23 et les FDLR, et à s’engager en faveur d’une résolution pacifique et négociée du conflit, incluant la participation significative des femmes et des jeunes.
A Kinshasa, bon nombre d’avertis ne croit plus à ce qu’il qualifie de chapelet de bonnes intentions de la part de ceux qui ceux qui ne jouent pas franc jeu avec la situation controverse à l’Est du Congo pendant que cette instabilité leur est profitable. Aujourd’hui, plus qu’hier, les congolais en appellent à l’humanisme de certains décideurs de se désolidariser du Rwanda qui se croit tout permis afin de faire valoir ce que de droit.
C’est la suite qui importe si et seulement si le Rwanda se sent menacer, tenu au coup pour ne plus compter sur ses parrains car, la paix à l’Est n’est qu’une question de volonté manifeste des différents tireurs des ficelles.
Dossier à suivre…
Rédaction Elima News
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